PREDIRE

𝐃𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧𝐚𝐮𝐱 𝐟𝐨𝐫𝐮𝐦𝐮𝐥𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐭𝐢𝐧𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐨𝐛𝐥𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐧𝐟𝐥𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢 𝐝𝐞́𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞

C’était au cours de l’atelier régional de partage et de dialogue sur les résultats de l’étude du Programme de Dialogue et de Refondation PREDIRE intitulée « 𝐄𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢 𝐝𝐞́𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐬𝐚𝐡𝐞𝐥 : 𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢 𝐢𝐧𝐟𝐥𝐮𝐞𝐧𝐜𝐞-𝐭-𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 ? » qui s’est déroulé la semaine dernière à Niamey, au Niger.

Il a enregistré la participation en présentiel et en distanciel d’une cinquantaine d’acteurs du Burkina Faso, du Mali et du Niger au premier rang desquels des représentants PNUD ainsi que des ambassades de l’Union européenne et du Royaume des Pays-Bas au Niger.  Il faut aussi signaler la participation du directeur national de l’emploi du Mali, du président du conseil national de la jeunesse du Niger et du secrétaire administratif permanent du conseil du travail et du dialogue social de l’UEMOA, qui ont chacun fait une communication sur le sujet. Des représentants du conseil consultatif de la refondation du Niger, des alumni du NIMD des trois pays et des chercheurs étaient aussi au rendez-vous.

L’atelier avait pour objectif de partager les résultats des études de cas pays et de l’analyse transversale, de favoriser une compréhension mutuelle des rôles et responsabilités des parties prenantes, d’examiner les mécanismes de collaboration et de synergie existants, et d’explorer les pistes pour le développement d’un programme de recherche et de dialogue structuré au Sahel. Il faut noter que.

Les participants ont au cours de discussion souligné la pertinence de l’étude à l’image d’un représentant du conseil consultatif de la refondation du Niger a déclaré : « ce n’est pas une étude de trop ». Ils ont formulé des recommandations :

  • mettre à disposition/partager officiellement les résultats des études de cas avec les autorités appropriées dans les différents pays pour faciliter leur intégration dans les politiques publiques ;
  • inciter les organes législatifs de transition du Burkina Faso et du Mali à partager les résultats des études de cas
  • informer et équiper les jeunesses/créer la confiance en eux-mêmes
  • inciter les décideurs publics à disposer de statistiques fiables pour mieux adresser la question de l’emploi des jeunes dans les politiques publiques
  • accélérer l’opérationnalisation des politiques publiques en lien avec l’emploi décent des jeunes
  • capitaliser et partager les expériences réussies en matière d’emploi décent dans l’espace sahel : par exemple des mines artisanales au Mali
  • investir dans la jeunesse pour qu’elle serve de « bailleur de fonds » de l’Etat
  • explorer les possibilités d’emploi dans les métiers du numérique
  • traduire les rapports de l’étude dans langues locales
  • taire des campagnes numériques de partage
  • créer une structure de reconversion des jeunes
  • informer les jeunes sur les opportunités de financement

Pour rappel l’étude a été réalisée au Burkina Faso, au Mali et au Niger et visait à :

  • appréhender la perception des jeunes par rapport à l’engagement civique et la participation à la vie publique ;
  • analyser l’interaction entre la question de l’emploi (suivant les différents niveaux d’étude, de revenus et de secteurs d’activités) et l’engagement des jeunes dans la vie publique ;
  • évaluer les initiatives existantes en faveur de l’emploi décent des jeunes et leur impact sur l’engagement civique et la participation à la refondation de la gouvernance ;
  • proposer des recommandations visant à améliorer la qualité de l’emploi pour une meilleure participation des jeunes à la vie publique.