Issouf Coulibaly, détenteur de licence en sciences politiques, sourire contaminant, Issouf Coulibaly est un vrai passionné de la recherche et son parcours dans le domaine le démontre éloquemment.
C’est à la faculté qu’il s’éprend de la recherche. « L’élément principal de mon arrivée dans la recherche découle de mon intégration dans certains travaux d’enquêtes depuis l’université. Ces différents travaux d’enquête ont déclenché petit à petit en moi une passion pour la recherche, » nous confie-t-il.
Son engagement dans le domaine lui donne l’opportunité de collaborer avec le Laboratoire Mixte International MaCoter, une structure de recherche inter universitaire de référence au Mali. Le Genre, la lutte contre les VBG, les conditions de vie des personnes déplacées internes sont entre autres les domaines dans lesquels il a été associé à des projets de recherche. Il a déjà collaboré avec plusieurs structures dont le Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA). C’était notamment en lien avec la capture des dividendes démographiques.
Interrogé sur le choix porté sur sa personne pour être chercheur junior sur le Programme de Recherche et de Dialogue pour la Refondation (PREDIRE), il déclare, d’un ton simple mais rassurant, l’accueillir avec « un sentiment de joie, de fierté mais aussi de forte pression et d’une très grande responsabilité. » Il travaille avec Point Sud, une structure de recherche malienne, qui réalise pour le PREDIRE l’étude intitulée : Démocratie et participation politique : quels leviers pour renforcer l’engagement citoyen ?
Aujourd’hui assistant, Issouf Coulibaly nourrit l’ambition d’être un crack dans le domaine de la recherche. Pour y arriver, il estime que l’expérience en tant que chercheur junior est un gros atout et une parfaite rampe de lancement. « En premier lieu, mon ambition principale est d’exercer et d’exceller dans le milieu de la recherche et de l’enseignement. En second lieu, exceller également dans le domaine de la consultation et la formation sur les thématiques qui font objet de mes recherches, » déclare le chercheur de 26 ans, amateur de lecture et d’écriture et passionné de voyage.
Il souhaite que de plus en plus de jeunes s’intéressent à la recherche au Mali pour leur permettre de « s’imprégner au mieux des réalités qui concernent leur société mais aussi de connaître d’autres réalités extérieures et les appréhender avec un esprit critique et objectif. »